Hier soir j’ai couvert , pour Musicwaves, le passage à Paris du mythique groupe Scorpions, dans le cadre de sa tournée d’adieu (la vraie cette fois-ci?). C’est toujours un plaisir de shooter sur scène un groupe légendaire, surtout quand celui-ci met le paquet !
L’adage qui dit que c’est « dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes » s’est confirmé hier soir. Certes, c’est une phrase toute faite, mais elle s’applique à merveille dans ce cas.
Ok, la date de la veille (à Tours) a été annulée, et on dit (j’ai mes sources 
), que Klaus, backstage a été obligé de subir quelques injections de cortisone juste avant de monter sur scène. Il est vrai également (et cela n’engage que moi), que je l’ai trouvé un cran en dessous de ses compères Rudolf (mais bon lui, c’est une pile nucléaire) et même que Matthias.
Mais bon, dans son ensemble, en combinant le one man show de Rudolf Schenker, les hits inter planétaires qui ont fait la légende, un Bercy plein à craquer, une scène à leur image (lights de folie, estrade du batteur qui monte et qui descend, écrans lumineux derrière,etc…), on a tout de même assisté à un excellent concert.
Klaus Meine, on le sait, souffre en ce moment de quelques problèmes vocaux. Mais qu’à cela ne tienne ! Il ne s’est pas démonté et est « rentré dans le vif du sujet » dès le premier morceaux !
Fidèle à lui même, Rudolf Schenker, à mi chemin entre le cabri sous extasy et le zébulon électrocuté, a parcouru la scène (avec une belle avancée dans le public – merci Scorpions !) sans relâche, jouant le jeu de la pause « qui tue » pour notre plus grand bonheur, nous les photographes ! Mention spécial pour sa guitare Mercedes !
Comme d’habitude également, un Matthias Jabs tout en sourire, mais bien plus effacé que son compère six-cordiste, et qui laisse la place aux cabrioles de Rudolf, pour se concentré sur son jeu de guitare.
Plus discret car plus jeune (dans le groupe), Pawel Maciwoda tient la basse avec rondeur et efficacité.
Perché sur une estrade qui joue au yoyo en montant et descendant pendant le show, toujours avec ce grain de folie qui lui est propre (un jeu virevoltant avec les baguettes comme il y en a peu), James Kottak a cogné tout c’qu’il pouvait pendant le concert.
Un florilège de standards, et de morceaux moins connus, il faut dire qu’il y a matière avec une carrière si longue ! Voici la setlist d’hier soir :
Sting In The Tail
Make It Real
Bad Boys Running Wild
The Zoo
Coast To Coast
Loving You Sunday Morning
The Best Is Yet To Come
Send Me An Angel
Holiday
Raised on Rock
Tease Me Please Me
Dynamite
Kottak Attack
Blackout
Six String Sting
Big City Nights
Rappel:
Still Loving You
Wind Of Change
Rock You Like A Hurricane
Rappel 2:
No One Like You
Rappel 3:
When The Smoke Is Going Down
Un concert extraordinaire, auxquels les puristes trouveront certainement à redire (comme toujours !). Mais quoiqu’il en soit, un vrai plaisir de shooter (pour ma part pour la seconde fois), ce groupe qui a fait danser nos parents dans leurs boums d’ados, et qui pourtant, sait également balancer du bon rock pêchu avec des gros bouts de guitares dedans … Rouck you like a Hurricane…
Comme d’habitude, si tu veux voir l’intégralité de la série que j’ai réalisée pendant le show, tu cliques sur l’image ci-dessous :
