C’est à nouveau rêve de gosse que j’ai réalisé hier soir : shooter la vierge de fer ! Iron Maiden a fait un show démentiel hier soir à Bercy. L’occasion pour moi d’immortaliser cet incroyable concert !
Iron Maiden, qui semble ne jamais s’arrêter de tourner et passer son temps sur les routes du monde entier, était hier soir à Bercy, à l’occasion du Final Frontier World Tour, pour promouvoir leur dernier album du même nom.
Je ne serai pas objectif en parlant d’Iron Maiden, car, comme c’est le cas pour tous ses fans, j’entretiens un rapport d’admiration sans limite pour ce groupe aux 100 millions d’albums vendus en 35 ans de carrière.
Les voir sur scène, et même plus, réaliser le shooting de leur live, était donc pour moi un régal sans limites !
Avec un décors dans l’esprit « space« , thématique principale du dernier album, le groupe à livré un show pour cette seconde soirée à Bercy, comme seuls, ils savent le faire.
Bruce Dickinson, comme à son habitude, a réalisé un vrai marathon, si l’on cumule le nombre de fois où il a parcouru la scène d’un bout à l’autre. La puissance de sa voix est toujours au top, et ses échanges avec le public toujours aussi sympathiques !
Iron Maiden, c’est tout de même un groupe remarquable à plusieurs niveaux. Et en particulier, par le fait qu’il compte dans ses rangs pas moins de trois guitaristes. Et quels guitaristes ! Tous trois différents, mais tous trois complémentaires et diablement efficaces.
Dave Murray semble être le plus posé. Le plus calme. Son jeu de guitare n’en est pas pour autant moins efficace et moins fort !
Adrian Smith quand à lui, est moins volubile, il est cependant l’un des piliers du son Iron Maiden. Ses solos sont remarquablement construits , et semblent couler de source.
Quand à Janick Gers, c’est une vraie pile électrique ! Il est un show à lui seul, faisant virevolter sa guitare, la lançant même parfois à plusieurs mètres au dessus de sa tête ! Sans parler d’un vraie « gymnastique rythmique » qu’il nous fait pendant tout le concert !
Véritable pilier fondateur, membre incontournable du groupe, non seulement dans le son, mais également dans les compositions, et ce depuis la naissance d’Iron Maiden, c’est un pur bonheur que de voir Steeve Harris, à la basse, sur scène.
Le shooter est une vraie difficulté car l’homme ne tient pas en place. Mais l’avantage, est qu’il se prête volontiers au jeu des photographes, et plus d’une fois, lorsque j’ai eu l’occasion de croiser son regard, j’ai eu le droit à une pose sympa et même quelques clins d’œil !
Un petit regret cependant, ne pas avoir put shooter l’un des membres piliers du groupe : Nicko McBrain. Caché derrière un véritable mur composé des fûts de sa batterie, puis d’une cage de plexi, le cogneur était tout bonnement invisible. Lorsqu’on connait l’impact de ce formidable batteur sur la musique d’Iron Maiden, on regrette de ne pas le voir plus.
Venus promouvoir leur dernier album, le concert a fait la part belle aux titres issus de ce dernier. A ce sujet, j’ai un peu regretté (je m’y étais habitué) de voir commencer le concert sur Satellite 15 / The Final Frontier, plutôt que par le très approprié Aces High. Mais bon. Nouvel album donc, également mis en avant avec ce qui est presque déjà devenu un hit El Dorado (repris en cœur par tout Bercy) et l’excellent Coming Home.
Pour le reste du concert, un vrai déluge de ce qui fait maintenant partie, au delà des standards du groupe, des hymnes du hard rock. 2 Minutes to Midnight, The Trooper, une fantastique version qui a transcendé Bercy de Blood Brothers, l’arrivée de Eddie, pour un solo de guitare (!!) sur The Evil That Men Do.
Les incontournables Fear of The Dark, Iron Maiden, et pour le rappel, l’apothéose avec The Number of The Beast (qui a permit à une énorme statue animée de Eddie d’apparaitre en fond de scène), Hallowed Be Thy Name, et le bouquet final Running Free !
Un concert donc incroyable de ces véritables légendes du mouvement fondé dans les années 70 , la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM pour les intimes). Une vraie valeur sûre qui, malgré les années, reste une référence sur scène comme sur disque.
Si vous souhaitez voir la longue série de photos que j’ai réalisé pendant leur set, cliquez sur l’image ci-dessous :
Un grand merci au Label At(h)ome (et en particulier à Jéhanne) pour avoir rendu ce shooting live possible.